Journée 79
Spécial réveillon : la dinde de tata Josette est-elle plus crâmée que la carrière de Walcott ?
Onze ans que Walcott attend à Arsenal de devenir LA star anglaise que tout le monde attend au pays du scone et des pubs qui réchauffent l'âme et sentent la rousseur capillaire et biérifique. Depuis David Beckham, voire Kevin Keegan, les inventeurs du foot se disent que ça y est, qu'ils ne vont plus avoir besoin de Cantona, d'Aguero ou de Coutinho pour kiffer. Qu'un petit gars de chez eux va faire bomber leur torse glabre et leur panse de brebis farcie, au-delà des promesses non tenues d'un Wayne Rooney ex rouquin, ex chauve, ex Manchester retourne à Everton garçon. Et Walcott incarne ce rêve, d'autant plus chez les fans d'Arsenal qui ont bien besoin d'idoles. Et peut-on leur en vouloir, honnêtement ? Qui, en France, va les blâmer d'espérer toujours et encore en Theo ? Les Angevins, contraints de fantasmer sur Toko Ekambi ? Les Marseillais, obligés de simuler un vague enthousiasme devant Mitroglou (déjà quand ton nom contient le bruit d'un truc qui coule... Mais c'est un autre débat) ? Vous répondrez, la main sur le coeur du porte-monnaie : les Parisiens, monsieur. Oui, Paris, évidemment, mais c'est un club d'une capitale européenne, au coach titré et aux moyens quasi illimités, rien à voir avec Arsenal. Hein ?